Henrichemont au temps des tanneries

Alice Lyner éditions, 214 pages, 3e trimestre 2017.

En 1609, Henrichemont, sur le modèle des villes idéales de la Renaissance, sortait de terre par la volonté d’un homme, Maximilien de Béthune, duc de Sully. La mort du roi Henri IV mit fin au rêve de Sully mais la ville continua à se développer, notamment grâce aux privilèges dont elle bénéficiait. En effet, Henrichemont était la capitale de la Principauté de Boisbelle, un petit état indépendant du Royaume de France.


Attirés par ce paradis fiscal, de nombreux tanneurs vinrent s’établir à Boisbelle, petit village un peu en retrait d’Henrichemont. L’eau douce des ruisseaux, l’écorce des nombreux bois alentours et l’absence de taxes permirent à l’activité des tanneries de se développer. Au fil du temps, Henrichemont devint « la ville du cuir » et sa renommée dépassa largement les limites de notre région. 


Certes, aujourd’hui, les tanneries ont fermé leurs portes, mais maisons et bâtiments témoignent encore de cet âge d’or et c’est cette histoire que je vous propose de découvrir au fil des pages.